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分类:解说 法国 2019
主演:山姆·尼尔,威廉姆·H·梅西,蒂娅·里欧妮,亚历桑德罗·尼沃拉,特拉沃·摩根,迈克尔·杰特,约翰·迪尔,劳拉·邓恩,泰勒·尼科斯,马克·哈雷利克,胡里奥·奥斯卡·门乔索,布莱克·迈克尔·布莱恩,萨拉·丹尼尔·马迪森,琳达·朴,布鲁斯·A·扬
导演:尼尔·布伦南
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克里斯托弗·诺兰执导的《星际穿越》是一部讲述宇航员穿越虫洞寻找新家园的科幻冒险电影。其深入的科学原理、紧张刺激的情节和感人的人物关系令人难以忘怀。
4. 《唐人街探案2》
见到皇上还没有出来,户部尚书陆中修敏捷的问身边人:“董老大人今天告假了吗?”
“孔管家,当年父亲把你交给我,你跟了我一辈子,没少操劳。现在我把你给四姑奶奶,四姑奶奶爱敬你,说你侍候我一辈子,让我把这个给你。”老太太把齐氏的几张纸头递给孔青。孔青接过来一看,就扑通跪下,又叫:“梅英,快来谢谢老太太的大恩大德,她把卖身契赏了下来。”
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Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas états-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.? Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. ?Jonas Mekas? Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon ?uvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entra?nement. ?Jonas Mekas, 1972? Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’?uvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transpara?tre ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres appara?tre dans leur ambigu?té phénoménale. ?P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997? Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en ha?ku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. ?Philippe Azoury, ? Vivace Jonas Mekas ?, Libération, 31 octobre 2000