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导演:野吕纯惠
主演:丰川悦司,浅野优子,高桥和也,岸田今日子,岸部一德,万田久子,喜多岛舞,石桥莲司,西村雅彦,井川比佐志,加藤武
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林小欧是一位备受瞩目的香港电影导演,以其独特的视角和精湛的技艺赢得了观众的喜爱。他的作品涵盖了各种题材,从浪漫爱情到惊悚悬疑,每部影片都充满了情感与张力。林小欧的才华在香港电影界备受推崇,他不仅担任导演,还常常参与编剧和制片工作。
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二门外面,葛通夫人并不知道她的婆婆有这样的一番话,她坐上车,肩头就垮下来。同车坐的丫头是她的陪嫁,也就不避,也由着她想心事。
他忽然一愣,不认识三老爷似的打量他:“三叔,你说的这是人话呀?”
在剧情中,樱桃是一个独立坚强的女性,她在职场上勇敢面对挑战,在感情上也表现出坚韧不拔的一面。而男主角则是一个成熟稳重的男性,他们之间的爱情经历了风风雨雨,最终达到了美满的结局。
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一个女人能在不是自己丈夫的男人心头上,一般代表两件事。一种是深恋而没有到手,一种是深恨而没有达成。
尚夫人春风满面的奉承:“执瑜是哥哥,一定是他带着弟弟,执璞才能有这个功劳。”
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Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas états-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.? Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. ?Jonas Mekas? Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon ?uvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entra?nement. ?Jonas Mekas, 1972? Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’?uvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transpara?tre ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres appara?tre dans leur ambigu?té phénoménale. ?P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997? Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en ha?ku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. ?Philippe Azoury, ? Vivace Jonas Mekas ?, Libération, 31 octobre 2000