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分类:日漫 台湾 2025
主演:张艾嘉,胡因梦,徐明,毛学维,左鸣翔,颜凤娇,吴少刚,梅芳,林瑞阳,南俊,小戽斗,于守仁,孙明珠,李淑桢,罗文诚,黄玉华,李梦麟,珍妮弗·奥尼尔,侯孝贤,陈坤厚,柯一正,陶德辰,万仁,曾壮祥,小野,许淑贞,段钟沂,吴念真,李烈
导演:冈村力
他面前的酒是满的,他耳朵里梁二混子的话还在。二老爷一个激灵反应回来,双手捧杯对着太子躬身,嗓音中有微微的颤抖:“几十年官场浑浑噩噩,不如跟着大小爷当一回差。不如这一天呐。”
大家同意陆长荣的话,把所有蜡烛取走不说,走的时候故意不关门,让冷风吹在留在冷地的布袋上,他们离开这里,走出约半里路,有一间看雪的茅草屋,因为看雪用的,地下笼火,把这里上夜的人打发走,他们关上房门说话。
四月里的小镇,芳菲华盛在花草上面。桃花犹艳,杏花如云,石榴没有大开,也翠绿枝头点点殷红,是画笔难以寻求的自然姿容。但现在呢,变成整一个玩耍嬉戏之地。
放好银票下来,执瑜心满意足,自语道:“又能过上一阵子。”
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官场上也有一定的规则,有政绩,不一定过人,上官就爱你。有口碑,不一定清廉到一文不沾,百姓就夸你。高大人想到他一方的治下,不是什么人来都管得好,没有自己…。不行。
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Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas états-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.? Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. ?Jonas Mekas? Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon ?uvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entra?nement. ?Jonas Mekas, 1972? Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’?uvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transpara?tre ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres appara?tre dans leur ambigu?té phénoménale. ?P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997? Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en ha?ku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. ?Philippe Azoury, ? Vivace Jonas Mekas ?, Libération, 31 octobre 2000